Se chiudo gli occhi, finalmente vedo la realtà che mi è occultata.
Unicamente gli occhi del cuore possono distinguere quella miriade di impercettibili incanti che, nella nostra foga di vivere, ci passano accanto, come gocce d’acqua, scivolano sopra il mantello dell’indifferenza ed egoismo.
Perché?
Quand’ero bimba, interrogavo con ostentazione mio padre: “Figlia mia” soleva rispondere “la Vita è maestra! Molti tuoi quesiti resteranno tali, non ci sono risposte al mistero della nostra presenza, ma questo dono va utilizzato con sagacia per portare amore e gioia a chi ne ha bisogno. Fanne tesoro, i tuoi giorni sono contati dacché per tutti noi, unica è la meta ultima”.
Seppure avvalorato dalla saggezza dei suoi anni e forgiato dagli insegnamenti lasciati sulla sua pelle dalla guerra, neppure lui, mio padre, conosceva le risposte.
Ma una bimba coglie negli sguardi del genitore quella luce savia che, lei crede, può lenire i dolori che, come foglie d’autunno trascinate dal vento, tappezzano la nostra esistenza effimera.
Perché scrivi?
A volte è normale che una persona sensibile o semplicemente curiosa, me lo chieda.
Ed ogni volta mi sorge un dubbio assillante.
Scrivo per me: e per le mie due creature che amo al di sopra dei miei limiti, ma scrivo anche per chi vuole leggere il mio pensiero!
Scrivo perché la “parola scritta” da luce a meravigliosi ricami che possono essere contemplati ed assaporati più volte.
Possono anche restare indelebili, almeno nella nostra remota memoria ancestrale che tutto contempla.
La parola scritta è come musica: è ineluttabile che come l’arte dei suoni possa avere le sue molteplici sfumature, l’arte dello scrivere si suddivide in più generi.
Io posso adorare la musica classica, ma altri preferiscono lo jazz oppure il blues, è certamente questione di gusti.
Ma non solo.
A volte nel nostro profondo intimo, in quelle emozioni che conciliamo difficilmente con il ritmo assordante della vita di ogni giorno, inequivocabilmente ci sentiamo ostacolati ed influenzati.
Quando cerco il silenzio, quello vero, quello che permette di ascoltare il respiro dell’aria tra le fronde o il gorgoglio dell’acqua in un ruscello, questo Silenzio così prezioso si fa introvabile.
Devo quindi partire con la mente nel mio Mondo, un utopico distacco che mi permette di ritrovare me stessa… nella mia natura più umile.
Altre volte, la notte, vorrei perdermi a vagare con lo sguardo tra le stelle ma non ricordo quand’è stata l’ultima notte buia nella quale la mia curiosità fanciulla è stata esaudita.
L’uomo ha portato la sua evoluzione molto in avanti. Si fermerà, prima d’auto annientarsi?
L’uomo ha dimenticato gli occhi del cuore, accecandoli con la sua aggressività e foga di possesso.
Dove sono rimasti i sognatori, papà?
Ne hai trovati nella dimensione dove ora tu ti trovi?
A volte, troppe volte, mi sento sola in un mondo fatto di confini esilianti, dove nulla mi può rapportare all’emozione di vita che vorrei donare ai miei due figli…
Loro, i sognatori: ragione di questo mio Presente, dove rimasugli di ricordi e vicissitudini hanno confabulato contro la vera libertà delle Anime.
Forse può la musica creare quella giusta magia che lenisce il dolore?
E possono le parole scritte assumere valenza curativa, panacee ad ogni male della nostra Terra?
Non so rispondere.
Come mio padre, molti anni fa, resto muta.
Prostrata a ciò che non vorrei accadesse, anche se nei miei messaggi cerco di portare solo semi d’amore!
Posso forse lasciar che si rubino i miei sogni? Giammai! Essi vagano nell’etere, con ali pensate per portarli lontano… su, ancor più su, dove il nostro Pianeta appare tutto blu!
Inventerei le stesse storie, quelle che hanno fatto sorridere me e chi con me ha saputo sognare!
Perché di una cosa sono certa, i Sognatori ci sono… e continueranno ad alimentare le utopie di chi utilizza gli occhi del cuore!
…oOo…
Si je ferme les yeux, enfin je peux voir la réalité qui m’est occultée.
Seulement les yeux du cœur peuvent distinguer la multitude de ces subtils enchantements que, dans notre ardeur de vivre, passent près de nous … comme des gouttes d’eau, glissent sur le manteau de l’indifférence et de l’égoïsme.
Pourquoi?
Lorsque j’étais gamine, j’ai interrogé mon père sans cesse: “Ma fille” il avait pris l’habitude de répondre «La vie est une sorte d’école! Plusieurs de nos questions restent tels, il n’y a pas de réponses aux mystères de notre présence, et ce don doit être utilisé à bon escient pour apporter l’amour et la joie à ceux qui en ont besoin. Fait de ça trésor, nos jours sont comptés puisque, pour chacun d’entre nous, un seul et unique est le dernier But. ”
Bien que soutenu par la sagesse de son âge et forgé par les leçons que la guerre a laissé sur sa peau, même lui, mon père, ne connaissait pas les réponses.
Mais aux yeux d’une enfante, le père prend la lumière sage qui, croit-elle, peut apaiser les douleurs comme les feuilles d’automne emportées par le vent, tapisserie de notre existence éphémère.
Pourquoi écrives-tu?
Il est normal, pour une personne sensible ou tout simplement curieuse, de me poser parfois cette question.
Et chaque fois un doute persistant me prend…
J’écris d’abord pour moi, mais également pour mes deux créatures que j’aime au-delà de mes limites, mais j’écris aussi pour ceux qui veulent lire mes pensées!
J’écris parce que la «parole écrite” donne lumière aux merveilleuses broderies qui peuvent être appréciées et goutées de nombreuses fois.
Tandis qu’ils peuvent aussi rester indélébiles, du moins dans notre mémoire ancestrale à distance qui tous récupère.
L’écriture, c’est comme la musique: il est inévitable que si l’art des sons peut-avoir ses nombreuses nuances, l’art d’écrire est divisée en plusieurs genres.
Je peux adorer la musique classique, mais d’autres individus préfèrent le jazz ou le blues… c’est certainement une question de goût.
Mais pas seulement.
Parfois au fond de notre esprit, dans ces émotions que très difficilement nous réconcilions avec le rythme assourdissant de la vie quotidienne, sans équivoque nous nous sentons contraints et influencés.
Lorsque je cherche le Silence, celui vrai, celui qui nous permet d’entendre le souffle de l’air parmi les feuilles … ou le gargouillement de l’eau dans un ruisseau, ce silence tellement précieux, deviens introuvable.
Je dois donc partir avec mon esprit dans mon Univers, un détachement utopique qui me permet de me recouvrer … dans ma nature humble.
D’autres fois, la nuit, j’aimerais errer avec le regard parmi les étoiles … mais je ne me souviens pas à quand remonte la dernière nuit sombre où ma curiosité a été satisfaite.
L’homme a exhibé le développement vraiment en avant. Pourra-t-il s’arrêter avant de se détruire ?
L’homme a oublié les yeux du cœur, il les a rendu aveugles avec son agressivité et son obstination de possession.
Où sont-ils restés les rêveurs, papa?
Est-ce que t’en a trouvés dans la dimension où tu es maintenant?
Parfois, hélas trop de fois, je me sens seule dans un monde de frontières exilâtes … où rien se rapportent à l’émotion du archétype de vie que je cherche de donner à mes deux enfants.
Eux, les rêveurs : sont la raison de mon Présent, dans le quel des réminiscences et souvenirs d’aventures ont conspiré contre la liberté véritable de l’âme.
Peut-t-elle, la musique, créer cette magie qui apaise la douleur?
Et les mots écrits, peuvent-t-ils saisir une valeur curative, une panacée pour tous les maux de notre Planète?
Je ne peux pas répondre.
Comme mon père, il y a plusieurs années, je reste muette.
Je reste prosternée et désarmée devant ce que je ne voulais pas qui se produise, et ça, même si dans mes messages je cherche d’apporter que des semences d’amour!
Est-ce que je peux permettre de laisser voler mes rêves?
Sûrement pas! Ils errent dans l’éther, avec des ailes conçues pour les emporter lointain … très loin et très en haut, jusqu’à l’endroit où notre planète est toute bleutée!
Je voudrais réinventer les mêmes histoires, celles qui ont fait sourire moi et ceux qui, comme moi, sont étés capable de rêver!
Parce qu’une chose est certaine, il y a toujours des Rêveurs … et ils vont continuer à alimenter les utopies des personne qui utilisent les yeux du cœur!
© Claudine Giovannoni